Category: Études de cas

Depuis le début, Ottawa est un précurseur en matière d’éclairage de rue. Elle est devenue en 1885 la première ville à éclairer toutes ses rues uniquement au moyen de lampadaires électriques. Jusque-là, elles étaient éclairées au moyen de lanternes à huile qu’allumaient chaque soir des « allumeurs de réverbères », employés de la municipalité qui se déplaçaient à pied ou à cheval.

 

Contexte

Tout comme la Ville d’Ottawa avait reconnu l’efficacité de la technologie moderne au tournant du XXe siècle, elle a fait de même dernièrement en déterminant que le moment était venu de se mettre en phase avec le XXI siècle et, plus précisément, de convertir à la nouvelle technologie des diodes électroluminescentes (DEL) les lampes au sodium haute pression et aux halogénures métalliques par souci d’efficacité énergétique.

Non seulement les ampoules DEL sont plus écoénergétiques, mais aussi elles sont offertes dans toute une gamme d’intensités ainsi que de rendus et de températures de couleur, ce qui donne à chaque municipalité une grande souplesse en fonction de leur utilisation. Ces ampoules peuvent durer au moins 100 000 heures et requièrent très peu d’entretien, ce qui réduit considérablement les coûts de maintenance. La capacité d’intégrer aux ampoules DEL des contrôles intelligents pour programmer l’éclairage (p. ex. détecteurs de mouvement ou gradation de l’intensité lumineuse à certaines heures de la journée) constitue peut-être l’une des possibilités les plus intéressantes. Tous ces avantages permettent d’avoir recours à cette technologie pour d’autres usages, comme l’éclairage décoratif dans les parcs municipaux (et les parcs canins), les sentiers pédestres, les installations récréatives et même dans certains quartiers.

 

Approche

Par l’entremise de sa filiale Envari Energy Solutions, Hydro Ottawa a converti à la technologie DEL plus de 55 000 lampadaires à Ottawa et a fourni des systèmes d’éclairage DEL de haute technologie à d’autres municipalités, comme la Ville de Pembroke, le Canton de Beckwith, le Village de Casselman et la Ville de Renfrew (où les travaux ont été réalisés par Renfrew Hydro).

Le projet d’éclairage de rue DEL à Ottawa, assorti d’un système de réglage de l’intensité lumineuse et de détection automatique des défaillances, a permis de réduire grandement les émissions de dioxyde de carbone de la ville, plus précisément de 1 200 tonnes métriques par an. En outre, il s’est traduit par une réduction de 55 % de la consommation d’énergie, soit l’équivalent d’économies de 4 millions de dollars par an.

Pour sa part, le projet d’éclairage de rue de la Ville de Renfrew a permis d’économiser 100 000 $ par an au titre des coûts énergétiques, de réduire la consommation d’énergie de 600 000 kWh par an et d’éviter ainsi le rejet dans l’atmosphère de l’équivalent de 50 à 65 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

 

Retombées

« L’éclairage de rue DEL présente des avantages pour la collectivité sur le plan environnemental, sanitaire et économique, déclare Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa. Notre entreprise demeure déterminée à procurer des avantages à ses clients et à son actionnaire et continue de rendre ses produits et ses services plus écoénergétiques et durables au bénéfice des futures générations.

Les chutes de la Chaudière sont considérées comme le berceau de la production d’électricité à Ottawa. On y trouve la plus ancienne centrale hydroélectrique encore en exploitation au Canada et deux des plus anciens bâtiments du site, qui ont échappé au grand incendie de 1900.

Contexte

Les centrales hydroélectriques, comme celles des chutes de la Chaudière, ont des répercussions environnementales minimes, car elles ne rejettent pas de gaz à effet de serre ni d’autres polluants. En tirant parti du débit naturel de la rivière, ces centrales peuvent produire de l’électricité 24 heures sur 24, sept jours sur sept, toute l’année.

Ces dernières années, par l’entremise de sa filiale Portage Énergie, Hydro Ottawa a commencé à agrandir et à moderniser ses installations de production aux chutes de la Chaudière. Elle souhaitait ainsi produire de l’énergie propre et renouvelable de manière écoresponsable, offrir un espace public agréable pour tous et commémorer la présence des Premières Nations du Canada et le passé industriel d’Ottawa.

Approche

Construite entièrement sous terre, la nouvelle centrale de 29 mégawatts (MW) a été conçue de manière à avoir des répercussions négligeables, voire nulles, sur l’environnement visuel, naturel ou aquatique. Nous avons notamment installé de nouvelles turbines, modernisé les alternateurs, effectué des travaux de génie civil majeurs en amont et en aval et apporté d’autres améliorations électriques et mécaniques.

Pour permettre aux poissons de traverser cette installation en toute sécurité, nous avons eu recours à des solutions à la fine pointe de la technologie qui protègent l’anguille d’Amérique pendant sa migration et facilitent sa montaison au-delà des nombreuses installations hydroélectriques aux chutes de la Chaudière.

Conformément à notre philosophie axée sur la restauration, nous avons préservé des éléments du passé industriel de la ville et transformé la façon dont les gens peuvent découvrir les chutes de la Chaudière. Grâce à des plateformes d’observation sécuritaires et à un couloir aménagé sur le toit de la nouvelle centrale souterraine, le public a beaucoup plus facilement accès au site. En outre, les piétons et les cyclistes peuvent emprunter un nouveau pont qui enjambe la conduite d’amenée.

Retombées

« Le projet d’agrandissement aux chutes de la Chaudière offrait à notre entreprise une occasion unique en son genre d’améliorer la durabilité et la santé de la rivière, affirme Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa. Fidèles à notre engagement à protéger l’environnement, nous avons pu préserver le paysage, offrir une voie de contournement à des espèces en danger, accroître notre production d’énergie renouvelable et réduire nos émissions de carbone d’environ 115 000 tonnes par an. »

Mise en service en 2017 par suite du projet d’agrandissement aux chutes de la Chaudière, la centrale n^o 5 est la plus puissante installation de production d’énergie propre et renouvelable de Portage Énergie. Cette centrale a une puissance de 29 MW. En 2021, deux autres centrales hydroélectriques situées aux chutes de la Chaudière, du côté de Gatineau de la rivière des Outaouais, ont été remises en service après de vastes travaux. En remettant à niveau ces centrales – la centrale Hull 2 et la centrale de Gatineau (centrale n^o 1) –, Portage Énergie a porté à 128 MW sa capacité de production d’énergie renouvelable, soit une augmentation de plus de 500 % depuis 2012.

Dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, les populations de papillons monarques, d’abeilles et d’autres pollinisateurs diminuent rapidement en raison des herbicides, des pesticides, des changements climatiques et de la réduction des habitats de pollinisation naturels. Les pollinisateurs sont à l’origine d’un tiers de l’approvisionnement alimentaire mondial.

Contexte

Les compagnies d’électricité sont particulièrement bien placées pour remettre en état ces environnements compte tenu du grand nombre de couloirs de services publics, de propriétés et d’emprises routières qui se trouvent dans les territoires qu’elles desservent. De plus, la gestion de la végétation dans les couloirs de services publics est compatible avec le type de végétaux propices à la pollinisation.

Approche

Par l’entremise de sa filiale la société de distribution d’électricité Hydro Ottawa limitée, la Société de portefeuille Hydro Ottawa inc. a mis en chantier en 2019 un nouveau poste de transformation sur un terrain de 24 acres situé sur le chemin Cambrian, dans le secteur sud de la ville. Il s’agit de son plus grand poste de transformation municipal à ce jour. Cette nouvelle installation de 90 mégawatts (MW) soutiendra la croissance de Nepean, qui devrait plus que doubler au cours des 20 prochaines années en raison de l’aménagement prévu de zones résidentielles et commerciales. Entre autres, le nouveau centre de distribution d’Amazon générera une demande de 10 MW.

Hydro Ottawa a collaboré avec la Ville d’Ottawa et des spécialistes en écologie de la Fédération canadienne de la faune et de l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau pour créer l’un des plus vastes prés de pollinisation du genre dans l’est de l’Ontario. Comme le nouveau poste de transformation n’occupe que cinq des 24 acres du terrain, Hydro Ottawa limitée a aménagé un pré de pollinisation sur une zone de 15 acres. En outre,  , puis le pré a été ensemencé au printemps 2021. Hydro Ottawa fournit le terrain et prend en charge les coûts du projet, y compris la préparation du site, la sélection du mélange de semences d’espèces indigènes, l’ensemencement effectué par des professionnels et l’entretien annuel pendant cinq ans.

Retombées

« Notre principale responsabilité consiste à assurer un service d’électricité sûr et fiable à prix abordable, mais nous devons le faire de manière à protéger notre environnement et à atténuer nos répercussions sur le milieu, explique Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa. Un projet comme celui du pré de pollinisation cadre avec notre vision d’un avenir plus radieux et plus sain pour Ottawa. » L’entreprise apporte la preuve qu’aucune plante ni aucun animal n’est trop petit pour être considéré comme digne de notre intérêt et que de belles perspectives peuvent émerger de la symbiose.

Lorsque le poste de transformation entrera en service au cours de 2022, le secteur sud d’Ottawa aura de l’électricité en abondance. En outre, certaines portions du pré de pollinisation seront en fleurs et prêtes à accueillir de nombreuses espèces, entre autres les oiseaux et les abeilles qui en feront leur habitat. Pour en savoir plus, écoutez l’épisode The Birds and the Bees About Pollinator Meadows (en anglais) de notre balado ThinkEnergy.

Spontanément, on n’associe peut-être pas les effluents industriels avec la lutte contre les changements climatiques ou la réduction des émissions de carbone. Or, il suffit d’un peu de créativité pour atteindre ces objectifs en récupérant l’énergie de ces effluents.

Contexte

La communauté Zibi, secteur d’une superficie de 34 acres donnant sur la rivière des Outaouais, utilise un système énergétique de quartier qui repose sur la récupération d’énergie des effluents de l’usine de Gatineau de Produits Kruger pour le chauffage et sur le rejet de chaleur dans la rivière des Outaouais pour la climatisation. Ce système novateur est le premier en Amérique du Nord à utiliser la récupération de la chaleur de déchets postindustriels dans une communauté aménagée selon un plan directeur de quartier. Il fera de Zibi la première communauté zéro carbone de la région.

Approche

En octobre 2020, par l’entremise de sa filiale la société de distribution d’électricité Hydro Ottawa limitée, la Société de portefeuille Hydro Ottawa inc. a établi un partenariat avec Zibi Canada et Produits Kruger pour créer la première communauté carboneutre d’Ottawa grâce à l’utilisation d’un système énergétique de quartier pour le chauffage et la climatisation des locaux afin d’alimenter la communauté Zibi. Ce partenariat sans précédent dans la région permettra de créer un modèle pour un système énergétique de quartier à zéro carbone.

Retombées

« Le système énergétique de quartier de Zibi témoigne de la puissance de l’interconnexion, grâce au partenariat, à l’innovation et au désir de créer un avenir plus durable, explique Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa. En adoptant une perspective avant-gardiste, nous avons amélioré nos secteurs d’activité, nos produits et nos stratégies pour répondre aux attentes environnementales et aux besoins énergétiques de notre communauté. »

Les locataires et résidents de Zibi seront fiers de vivre ou de travailler dans l’une des communautés les plus durables au Canada, tout en économisant l’énergie grâce à l’application de réglage de la température sur leur appareil mobile.